L'eau ruisselant sur mon corps, j'entends le téléphone sonner ce qui me fait grogner légèrement. À croire que les gens devinent quand nous sommes occupés. Malgré tout, je m'empresse d'attraper une serviette et de l'enrouler autour de ma taille. Je sors alors de l'eau et je me dirige vers ma chambre pour décrocher mais j'arrive trop tard ce qui me fait soupirer longuement. Une notification s'en suit pour m'informer d'un message vocal. Je compose donc le numéro de ma messagerie me demandant qui cela peut être vu que je ne connais pas du tout le numéro entrant. Du boulot ! Je dois avouer que cela m'arrange assez bien vu que mon compte est vide et que mes placards sont vide et que le peu de liquide qu'il me reste est destiné à Socks. Hors de question qu'il manque de croquettes, je peux me priver mais pas lui. Après m'être habillé d'un jeans et d'un t-shirt blanc accompagné de mes fidèles convers, je sors de chez moi non sans flatter mon chien avant de partir. J'aurais pu répondre au message laissé avec l'adresse mais je me dis que c'est mieux de directement y aller. J'entre donc l'adresse dans mon gps et je fais la route tranquillement vers le centre ville. La voix de l'appareil me dit que je suis arrivé, mon regard se tourne alors vers une salle de danse. Je hausse d'abord un sourcil en me demandant si ce n'est pas une blague de Mattéo. Tant pis, je verrais bien sur place. Je sors et prends soin de vérouiller mon véhicule pour ensuite pousser les portes de l'école de danse. «  Bonjour il y a quelqu'un ? «  Que je dis tout haut n'osant pas trop m'aventurer plus loin. Sait-on jamais que je vienne à déranger un cours et ce n'est pas mon but surtout que je me connais et que je serais extrêmement gêné. «  Je suis là pour les réparations » Que je rajoute en espérant que quelqu'un arrive et que je n'ai pas fait le trajet pour rien. Il ne manquerait plus que ça alors qu'il faut le dire, l'essence ce n'est pas gratuit et que sans cet appel, je n'aurais pas mis les pieds dans ce quartier aujourd'hui.

Alors que je suis toujours planté dans le couloir, mon regard est attiré par une gamine me faisant des grimaces. Un rictus se plante sur mes lèvres et je lui rend sa grimace avec plaisir. Mais c'était sans compter sur cette femme qui à peine sortie de la classe de danse me bombarde de questions. J'arque un sourcil me demandant où je suis tombé, j'étais presque prêt à faire demi-tour quand la même gamine se pointe voulant aller aux toilettes. bon débarras que je pense au même moment qu'un jeune homme m'approche. «  Oui c'est bien moi » Déjà il a l'air plus civilisé que l'autre folle ce qui me rassure un peu. «  Enchanté Felix, je suis Aaron » Les prénoms me conviennent mieux que Monsieur, je n'ai pas encore 80 ans non plus. « Vous faire avoir ? » Je ne comprends pas tout là. Est ce qu'ils ont peur que je sois un arnaqueur. Je serais vexé si tel était le cas et dans ce cas, ils n'avaient qu'à pas répondre à mon annonce et appeler un professionnel non ?!

Malgré tout, je suis le jeune homme sans rien dire de plus préférant attendre qu'il me dise de quoi il retourne. Arrivé dans son bureau, je me pose sur la chaise tranquillement alors que mon regard se pose sur les différentes photos accrochées au mur. «  Non ça ira merci » Je réponds poliment attendant qu'on entre dans le vif su sujet et il ne tarde pas à y aller ce qui est très bien. Mon but est de bosser et non de faire la discussion. Ce n'est pas contre lui mais disons que le côté sociable, il a disparu de ma vie depuis bien longtemps au grand regret de mon entourage. «  Alors je ne suis pas un professionnel. Je suis un ancien vétéran et étant habile de mes mains niveau bricolage, je pense pouvoir être apte de vous aider dans vos travaux et si je n'arrive pas je vous le dirais simplement. Loin de moi l'idée de vous arnaquer comme vous en avez peur. Mes prix sont ceux de tout le monde, pas plus, ni moins.  » Je pense avoir tout dit mais s'il a d'autres questions, je suis prêt à y répondre sans aucun soucis. Un sourire se pose sur mes lèvres en le voyant bien trop nerveux devant moi qui ne suis personne. «  Pour les horaires, n'ayant aucune obligation je m'en remettrais aux vôtres bien que je ne commence jamais avant 10h du matin. Mais vous savez, il ne faut pas stresser comme ça, je ne suis pas là pour vous manger mais bien pour vous aider à réparer ce qu'il faut » Dis-je assez amusé par la situation. «  D'ailleurs, par quoi voulez-vous que je commence ? »