Introducing me ¤ [PV Arder]

Je suis saoulé. Aujourd'hui, je devais pas bosser, et me voilà à remplacer un de mes collègues. Mais j'vais pas me plaindre de trop non plus, car c'est plutôt calme à cette heure ci. Alors du coup pas trop de prise de tête. Pas trop de nanas ou même de mecs tentant de passer la fin de la soirée avec moi. Et parfois, ça fait du bien. Peut être que ça me saoule, un peu les coups d'un soir.

Je m'affaire à servir les quelques clients présents, et nettoyer un peu autour de moi. Je décide ensuite de me poser un peu à l'écart afin de pouvoir bosser sur ce que, j'ai commencé à écrire. Tout en surveillant mes clients. Soudain le bar commence à se remplir et me voilà à crouler sous les commandes, j'abandonne alors mon carnet.

Mais en m'affairant à servir le monde qui arrive, je le fais tomber sans le faire exprès derrière le bar, du côté des clients, et je n'ai pas le temps de le récupérer, j'suis dans le jus et mon collègue n'arrive que dans une demi heure. Je pris pour que personne ne le voit au sol.  

Je ne veux pas que quelqu'un le lise encore moins un inconnu qui pourrait me juger, car je sais que ce que j'écris est nul à souhait. Je profite d'un moment d'accalmie pour tenter de le récupérer mais en voulant l'attraper je percute quelqu'un, et quand je me relève, le carnet toujours au sol, pour m'excuser, je fais face à des yeux verts envoutant. Je n'arrive pas à décrocher le bleu de mes yeux de ces iris vertes qui me font face.

"Oups, pardon"

Encore une dispute, une de plus ! Je commence sérieusement à être fatigué de ses remarques à répétition concernant mon rôle de père, s'il ne m'a pas pardonné mon écart autant qu'il me le dise et qu'on se sépare mais là, ça devient intolérable. Je vis un enfer depuis des mois et je commence sérieusement à saturer.

Résultat, je me retrouve dehors avec ma fille dans son landau, pour faire une balade et me calmer après avoir claqué la porte de notre maison. Je tente par tout les moyens de ne pas faire ressentir mes émotions à ma fille, les enfants sont de vrais éponges et sentent quand quelque chose ne va pas.

C'est seulement une heure plus tard que je me calme plus ou moins en entendant pleurer ma princesse. Je regarde alors l'heure sur mon téléphone et soupire en voyant l'heure qu'il est. C'est l'heure de son biberon et je n'ai absolument pas envie de rentrer à la maison. Je décide de passer dans une pharmacie et de prendre tout ce qu'il me faut avant d'entrer dans un bar.

Je me dirige directement au comptoir avec un grand sourire, sachant que peu de personne sont capable de résister à mes fossettes et m'adresse à la seule personne derrière le comptoir un joli garçon mais j'ai à peine le temps de formuler ma demande qu'il se retrouve de mon côté et qu'il me percute. Heureusement que ma fille était encore dans son landau !

- Bonjour ! Je suis désolé de vous importuner mais serait il possible de faire chauffer un biberon pour ma fille ?

Je pose alors mon regard sur le sol et me penche pour prendre un carnet que je regarde sous toutes les coutures en me demandant à qui il peux être.

- Je crois qu'un de vos clients a perdu ceci...

Je l'ouvre juste au cas où un prénom appparait pour savoir à qui il appartient que je suis comme happé par ce qui est écrit à l'intérieure, trouvant les mots vraiment beau.

En voulant récupérer, mon carnet, j'ai renversé ce beau gars aux yeux verts. J'ai même failli manquer de renversé son landau par la même occasion. Je me demande d'ailleurs, si ce bébé est le sien ? J'ai ma réponse lorsqu'il me demande de faire chauffer le biberon de sa fille. Ce mec magnifique est pas libre et père de famille, je n'ai donc aucune chance avec lui, pourtant il m'attire plus que de raison, et je sais que cela n'a rien à voir avec les coups d'un soir que j'ai constamment. J'suis subjugué par lui.

"Bien sûr, donnez le moi, je m'en occupe"

Je m'apprête à faire demi tour quand soudain, il m'interpelle à nouveau et quand je vois mon carnet entre ses mains, je blêmis. Je suis paniqué à l'idée qu'il le lise. Il me dit qu'un client semble l'avoir fait tomber. Mais je suis d'autant plus choqué lorsqu'il l'ouvre et qu'il commence à le lire. Je réagis de façon assez virulente et le lui arrache des mains.

"Non non, ce n'est pas un client, merci de l'avoir ramassé, vous me suivez, pour le biberon ?"

J'espère sincèrement qu'il n'insistera pas et ne fera pas de commentaires sur ce qu'il a lu. D'ailleurs, ça m'intrigue de savoir si il a lu, car je déteste que qui que ce soit voit cette partie de moi, si peu confiante. Je lui demande après lui avoir redonné le biberon chaud de son bébé.

"Vous n'avez pas lu hein ? C'est personnel ce qui se trouve à l'intérieur, je ne veux pas... la personne qui a écrit cela ne veut pas que quelqu'un d'autre ai accès à ça..."

Merde, j'suis certain de m'être fait griller en bégayant comme un débile là. Il faut dire que le fait qu'il ai lu et qu'il soit en plus magnifique me déstabilise beaucoup trop...

Alors qu'il prend le biberon de ma fille et que je récupère le carnet dans le même temps, j'en profite un peu pour le regarder plus attentivement et il faut reconnaitre qu'il est plutôt sympa à regarder, voir même mignon. Et qui suis je pour ne pas en profiter pour mater un bel homme quand j'en vois un ? On a des yeux c'est bien pour regarder, non ?

Quand il me demande de le suivre après m'avoir pris le biberon des mains et carrément arraché le carnet que je tenais encore il y a quelques secondes, je me retiens de rire à sa réaction tout en le suivant comme il vient de me le demander tout en prenant ma fille dans mes bras, qui se remet à pleurer vu qu'elle commence à avoir sacrément faim.

- Oups ! Je suis désolé mais je crois bien que j'ai lu un tout petit peu vos écrits... Je voulais juste voir si il y avait le nom de la personne a qui il appartient à l'intérieur... Mais vos écrits sont vraiment magnifiques ! C'est vraiment dommage de pas en faire profiter les autres, vous trouvez pas ?

Je berce doucement ma fille dans mes bras en lui souriant tendrement avant d'embrasser son front en douceur.

- ça arrive, ma princesse, soit un peu patiente...

Je place lentement ma fille contre mon torse pour la rassurer tout en caressant son dos et en maintenant sa tête en place tout contre moi. Il parait que je suis un homme complètement différend quand je suis avec ma fille mais je suis complètement gaga et amoureux à en mourir de mon petit ange.

Il a lu mon carnet, merde j'aurais pas du le sortir, encore moins ici. Je panique totalement à l'idée qu'il ai lu les mots dedans, c'est des pensées que je transmet dans ce carnet afin d'un jour les faire devenir des chansons quand, j'en aurais le courage évidemment. Ce n'est pas prêt d'arriver.

Bref, j'ai donc entrepris de lui faire chauffer le biberon de sa fille, mais je suis surpris quand il dit avoir trouvé mes écrits magnifiques, comment peut il penser cela ? Moi je les trouves trop banals pourtant. Je me surprends à lui sourire tendrement. Et à le mater sans aucune gène.

Il est vraiment beau en fait, la perfection incarnée. Je me dis soudainement que j'ai envie de le connaitre, d'être proche de lui, le toucher et même l'embrasser. Mais qu'est qu'i m'arrive là ? En général, je porte pas plus d'intérêt que ça aux gens que je croise, je les abordent je les séduis, couche avec eux et passe à autre chose, mais lui me trouble totalement comment il fait ça ?

"Merci... je suppose, mais personne à part vous désormais n'aura connaissance de cela un jour. Tenez, pour votre princesse, elle est très mignonne, comment s'appelle t'elle ? Et moi, je suis Archie en fait, le plus beau barman de ce bar, c'est les clients qui le dise pas moi ! Je suis pas aussi prétentieux, enfin un peu je l'avoue !"

Je m'approche de la petite fille et cache ma gène derrière mon humour et mon côté sûr de moi. Et j'en profite pour dévier le sujet autre part que sur mes écrits. C'est ma façon à moi de me protéger. Je me suis crée cette façade depuis un moment déjà.

Peu de gens connaissent le Archie peu sûr de lui et j'ai beaucoup de mal à me confier, seul quelques chanceux ont la chance d'avoir quelques confidences sur moi... Lui, un inconnu en sait désormais plus que mes proches. Il est l'unique personne à avoir lu cela, et je suis persuadé que cela fait de lui une personne spéciale pour moi.

Je suis un peu étonné puisque d'un côté, ce mec a l'air si sur de lui mais en même temps, sa réaction au fait que j'ai pu lire ses écrits montre que non, il est loin d'être sur de lui, je comprends donc aisément que son côté sur de lui est en quelque sorte une façon de se protéger mais de quoi, je ne sais pas encore mais me connaissant, je vais vouloir savoir et tout faire pour apprendre à le connaitre et découvrir ses secrets si il en a.

Ce n'est pas pour les vendre ou la trahir, loin de là mais juste parce que j'ai un petit côté curieux mais en aucun cas, je ne dévoilerais ce que j'arriverais à apprendre sur sa personne.

- C'est vraiment dommage de ne pas en faire profiter d'autres personnes... Tu as vraiment du talent ! Tu permets que je te tutoies ?

Je prend le biberon pour ma fille, vérifie sur mon poignet qu'il n'est pas trop chaud avant de commencer à lui donner à manger, souriant tendrement quand elle ferme les yeux de bonheur dès que la première goutte de lait atteint sa langue.

- Merci, Archie ! Elle s'appelle Makena et je suis Xander ! Le plus beau des barman du bar ? C'est pas compliqué, vous êtes le seul il me semble, non ?

Je ne lui réponds pas sur le fait d'être prétentieux ou pas même si il me semble l'être mais je suis persuadé que ça aussi c'est une façon de se protéger et d'éviter de me parler de ses écrits dont j'ai pu voir et apprécié quelques lignes.

Je me penche légèrement vers lui tout en continuant de faire manger ma princesse et lui murmure juste pour qu'il soit le seul à entendre mes mots.

- Tu sais, si tu n'as pas envie qu'on parle de ce que j'ai lu, il suffit de me le dire...

Je lui fais un grand sourire après mes mots et me redresse tout en retirant le biberon de la bouche de ma fille qui vient juste de le finir et lui tapote le dos pour qu'elle puisse faire son rôt et pouvoir se rendormir sans être dérangé.

Au bout de quelques minutes et après fait un tout petit rôt comme si elle essayait de se faire discrète, je la recouche dans son landau et la berce un petit peu pour qu'elle puisse se rendormir en toute quiétude.

Xander, il s'appelle Xander et il a lu mon carnet. Il est le seul à avoir pu lire  ce qui sort de ma tête. Il trouve que j'ai du talent, moi même je ne trouve pas que je suis doué. Je fais juste ça pour mon plaisir.

"Tu trouves vraiment que j'ai du talent ? Je trouves pas moi mais bon... Tu peux effectivement me tutoyer, je préfère même !"

Je souris en le voyant interagir avec sa fille, c'est tellement mignon cette image. Et je souris au fait qu'il me parle du fait que je sois le seul, barman du bar. Ca me fait rire, car je ne suis pas le seul en fait, je suis juste celui qui bosse le plus en fait. J'suis celui qui fait le plus d'heure ici.

"C'est un joli prénom pour une si jolie princesse, c'est de quelle origine ? Et pour te répondre à ton autre question, je ne suis pas le seul à travailler ici. On est deux gars et une nana, tu me verras juste plus souvent qu'eux, ils sont à mi temps."

Il est très compréhensif et je sais de suite que je peux lui faire confiance, mais une question me vient soudain. Il a un enfant, est ce qu'il est en couple ? J'ai pas envie de m'intéresser à lui, si il est en couple, je n'ai pas envie de briser un couple. J'ai envie de mettre les choses au clair direct. Savoir si je peux m'attacher ou pas.

"Je veux bien que tu sois le seul à voir ça... Mais promets moi, d'être toujours sincère sur ce que tu liras ? Au fait que fait un si bel homme avec une si jolie petite fille, seul dans un bar ? Y'a pas une femme ou un homme qui t'attends à la maison ? Crois moi, que si j'avais un mec comme toi, je ne le laisserais pas filer dans un bar aussi fréquenté. Et surtout avec autant de mecs et de femmes qui sont prêts à te sauter dessus."

Je préfère préciser, car je ne sais pas si il est hétéro gay ou autre. On sait jamais, je ne veut pas faire de gaffes. Je les vois tout ces gars et ces nanas, qui n'ont d'yeux que le dieu vivant devant moi. Mais c'est sur moi qu'il a posé les yeux, et je sais que ça les fait rager, alors je sors mon sourire le plus charmeurs, pour leur faire comprendre, qu'ils ne font pas le poids face à moi.