Un soldat à terre ft Mattéo

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Un soldat à terre

Pourquoi elle s’infligeait encore un rencard ? Franchement, elle savait déjà que cela finirait au lit, puis elle repartirait au petit matin. Enfin là, c’était vraiment mal barré. En même temps, qu’est-ce qu’il lui avait pris de choisir un avocat ? Sans doute qu’elle pensait que comme elle, il n’avait pas le temps pour les blablas et qu’ils pourraient directement passer à la case : on arrache nos fringues. Mais, non, le mec préférait passer son temps à parler. Boulot bordel. Discrètement, elle envoya un message. « SOS ». Est-ce que son militaire viendrait la sauver ? Franchement, pour une fois, au lieu de sauver le monde, il pourrait sauver la brune sexy. Bon, elle lui avait peut-être parfois, voir souvent, dit qu’elle n’était pas une jouvencelle en détresse. Peut-être même qu’elle avait déjà donné un ou deux coups en sa présence. Mais bordel, là, c’était un cas de force majeure. Un soldat était à terre. Ou presque. Et il ne répondait même pas en plus. Elle lui avait déjà fait une faveur en lui parlant quand même. Elle qui s’était jurée de ne jamais s’approcher des militaires. Il lui rappelait un peu trop ce père parti trop tôt. Elle avait déjà souffert une fois, et elle ne voulait pas recommencer. Mais, c’était Mattéo. Franchement, ce mec avait beau être sexy comme un diable, il avait surtout un truc qui l’attirait. Une amitié solide sans jugement, et sans faux-semblant. Dire qu’elle ne l’avait jamais envisagé nu, serait mentir, mais elle aimait tellement pouvoir compter sur quelqu’un. Même un militaire. Son téléphone vibra, mais c’était seulement une notification Instagram. Tant pis. C’était mieux que rien. « Excuse-moi, il faut que j’y aille. Le client qui devait témoigner à changer d’avis. Tu sais ce que sait… » Avant qu’il ne puisse répondre, elle avait déjà pris ses affaires. Et bye-bye. Même avec quinze centimètres de talons, elle était déjà loin. Elle héla un taxi et prit la direction de l’appartement de Mattéo. Cet enfoiré n’avait même pas répondu à son message. Elle n’espérait qu’une chose : qu’il soit avec une jolie demoiselle, qu’elle puisse gâcher sa soirée. Une garce, elle ? Peut-être un peu. La route n’était pas longue. Surtout à une heure aussi tardive. Elle grimpa rapidement jusqu’à son appartement, avant de tambouriner comme une malade à son appartement. « Mattéo, dis à ta meuf de se rhabiller… Ta femme parfaite est arrivée. » Une petite vieille passa devant elle. L’air dégoûté. « Et puis oublie pas de cacher ma petite culotte que j’ai oublié la dernière fois… » se remit-elle à crier en tapant sur la porte. « Et ouvre bordel, j’ai mal aux pieds. »

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❝ Un soldat à terre ❞

- @Dayanara Santos & Mattéo -

Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool ! Moi, j’ai Daya que dieu me vienne en aide.

La soirée avait été plutôt arrosée, il avait retrouvé des amis du lycée et ils étaient pas mal picolés. Mattéo était rentré chez lui, avait retiré tout ce qu’il pouvait, tee shirt, chaussures et paf, il était tombé sur son lit. Il ronflait à n’en plus pouvoir la tête enfouie dans son oreiller. Heureusement que personne ne le voyait, son image de sexe symbole en prendriat un sacré coup. Tiens en parlant de coup… “Pam Pam Pam” Il grogna un peu. avant de se redresser d’un coup. Sur ces gardes, mais la douce voix de Daya résonna, il n’était pas en mission, mais chez lui. Oui pas de danger. Une fois cette idée bien présente, il passa une main sur son visage. Il prit son téléphone en grimaçant. “SOS”. Bon elle n'était pas vraiment en danger puisque elle hurlait devant sa porte. 2h00 du matin, ben tiens… Il grogna de nouveau, mais qu’est ce qu’elle racontait encore ? Les yeux à moitié ouvert, il passa une main dans ses cheveux. N’ayant pas réussi à remettre la main sur son tee shirt il partit ouvrir la porte torse nu. C’était Daya, elle en avait sûrement vu d'autres. Il défit le loquet et ouvrit le battant en bois en soupirant. D’un coup d'œil il vit la voisine, bah elle n’avait qu'à pas être debout à cette heure ci elle aurait rien entendu. Il attrapa le poignet de son amie pour la tirer dans l’appartement en grognant. “Daya il est deux heures du matin…Alors je sais que je suis irrésistible, mais la prochaine fois, attends le matin…” Il bailla à s’en décrocher la mâchoire et referma la porte d’un coup de pied avant de se gratter un peu le torse observant son ami. “C’est pour moi que tu t’es fait si belle? Fallait pas... Je te préfère sans rien.. Tu veux boire un truc ? Un café ?” Puis il l’observa. “Déca tu es bien assez en forme comme ça.” Il avait vite fait disparaître la fatigue, Mattéo était habitué à se réveiller en pleine nuit et à devoir être opérationnel. Il se glissa jusque dans la cuisine lui faisant signe de prendre place, là où elle voudrait on parlait de Daya et il fit deux cafés avant de revenir vers elle deux tasses fumantes dans les mains. Il finit par trouver un tee-shirt propre plié sur la table et l’enfila avant de se laisser tomber sur le canapé.

“Pourquoi ton SOS ? Je viens juste de le voir ? Je dois frapper quelqu’un? Écris- moi l’adresse sur un papier je m’en occuperai demain. Mais ça te coûtera cher je considère que c’est du travail de nuit.” Il sourit un peu, elle savait qu’il n’était pas sérieux, il ne lui ferait pas payer ça. Daya et lui c’était une amitié assez volcanique, elle lui reprochait souvent son travail, mais il savait qu’elle tenait à lui à sa façon et lui adorait. C’était comme un cailloux dans une chaussure, pas facile au début puis on finit par s’y attacher. Il prit une grande gorgée de café avant de poser son mug sur la table basse et de s’étirer longuement. “Parle lentement j’ai eut une soirée de beuverie. Et si tu m’avais vraiment cassé un coup avec une fille je t’aurais laissé à la porte. Mattéo Henderson ne lâche jamais une fille en pleine action. J’ai un standing."

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@Mattéo Henderson & Dayanara

Un soldat à terre

Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez elle. Il fallait déjà avoir un problème psychologique pour venir frapper à la porte d’un mec à deux heures du matin. Bon peut-être que si c’était son mec, cela aurait pu être moins étrange… Non même pas. Elle était vraiment dingue. Mais, c’était comme ça que ses amis l’aimaient. Imprévisible. Et même lorsque la voisine ouvrit la porte, elle continua de frapper comme une tarée. Elle lui fit même un petit sourire. Elle allait même lui dire bonjour, histoire d’aggraver son cas, lorsqu’on l’attira vers l’appartement. Mattéo. Le sexy militaire qui avait la tête dans le cul mais tellement magnifique torse-nu. Parfois, elle avait du mal à comprendre comment, elle avait fait pour ne pas le mettre dans son lit. Ah si, il était comme un frère pour elle. « T’es toujours irrésistible mais franchement, je suis déçue… Moi qui espérais que tu dormes nu… » dit-elle en se dirigeant vers la cuisine. Elle avait fait exprès de ne pas parler du fait qu’il était deux heures du matin. Franchement, même à quatre heures du matin, elle serait venue le chercher… Même dans un bar de prostituées… « Bébé, si tu me voyais nue, tu tomberais amoureux et là, on aurait un problème. Je devrais te consoler, te voir pleurer et essuyer ta morve… Très peu pour moi. » Elle finit par s’asseoir sur une des chaises le regardant remettre son tee-shirt. Ce mec était vraiment une perle. Elle allait finir par se demander s’il n’était pas gay. Il lui servit un café et s’installa en face d’elle. « Ah ouai ? Parce qu’aux dernières nouvelles, je n’ai pas vu beaucoup de femmes venir ici. Et droite et gauche ne sont pas des femmes, bébé. » Elle lui fit un clin d’œil avant de venir prendre une gorgée de café encore chaud. Les gens avaient du mal à comprendre comment, elle pouvait aimer le breuvage aussi brûlant. Mais, c’était à ce moment-là, qu’il était meilleur. Pas quand, il était presque froid. Stop. Elle n’était pas venue pour faire une dissertation sur le café. Surtout pas à une heure aussi tardive. Prenant son élan, elle se concentra plutôt sur le sujet important. Son gros problème. Son manque d’attache. Ce handicap qu’il l’empêchait de se caser depuis qu’on l’avait lâchement abandonné devant l’autel. « Franchement, bébé, tu crois vraiment que quelque chose cloche chez moi ? » Mattéo était l’une des rares personnes à savoir pour son passé devant le curé. Il ne l’avait pas jugé. Peut-être même qu’il la comprenait un peu mieux. « Je me fais belle, je l’invite dans un night-club. Franchement, les signaux sont aux verts pour faire comprendre que j’ai juste envie de baiser… J’étais même prête à accepter les toilettes bordel… » Plus classe que la jolie brune, ça n’existait pas. « Et lui, il voulait juste parler… Apprendre à me connaître pour reprendre ses mots. Les mecs cherchent une princesse alors que moi je suis plus proche de Cruella… » dit-elle en posant sa tête sur la table par lassitude.
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❝ Un soldat à terre ❞

- @Dayanara Santos & Mattéo -

Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool ! Moi, j’ai Daya que dieu me vienne en aide.

“Je suis rentré bourré Daya.. Disons que j’ai réussi à me coucher dans mon lit, c’est une victoire en soit…" Il bailla un peu avant de rire, avant de préparer le café, de se habiller et de venir s’installer avec son amie. “Moi pleurer parce que je suis amoureux de toi ? C’est toi qui craquerais la première ma belle…” Il sirota doucement son café avant de la regarder par-dessus sa tasse. “C’est vrai que je vais souvent chez elles. J’ai jamais la même, je vais pas leur donné à toutes mon adresse, ce serait la folie.” Le dernière en date c’était emy, mais il ne voulait pas en parler avec Daya car il était certain qu’elle lui poserait beaucoup de questions et il n’était pas certain d’avoir les réponses. Il s’étira un peu en écoutant les malheurs de son ami avant de souffler sur son café, et de froncer un peu le nez avant de rire. “Parce que tu choisis mal ? Écoute ma puce, nous les mecs on ne fonctionne pas comme vous. Soit cash ok ? Emy l’a été avec moi et… Peu importe. Pourquoi tu lui dis pas clairement, je veux juste passer un bon moment on peut même sauter le restaurant ?” Il se massa les tempes avant de venir appuyer l’arrête de son nez.

“Par contre les toilettes ? C’est un coup à attraper la peste ET le choléra. Respecte toi un petit peu quand même… Y’a rien de plus crade que les chiottes d’un nightclub et je me suis fait ouvrir le ventre avec une lame crantée pleine de boue…” Pour annoncer les bonnes nouvelles mais bon, il n’avait plus pensé qu’elle n’était pas au courant. Enfin, elle l’avait vu torse nue, mais il se rappela qu’il n’avait plus les points et que donc elle n’avait peut-être pas fait attention à sa cicatrice. Surtout qu’il en avait plusieurs. Il reprit une gorgé de café en riant un peu. “Cruella ? Carrément ? Non, tu ne fais pas très Curella. Tu ressembles plus à Gaston qu’à Cruella si on doit taper dans un méchant Disney…" Il ricana de nouveau avant de poser sa tasse sur la table devant lui.

“Tu me fascines, d’habitude je tombe que sur des nanas qui veulent qu’on les traites comme des princesses et y’a toi… Toujours à part hein ? Bon alors, tu me dis ce que j’ai manqué depuis tous ces mois d'absences ? Le travail ? Je te demande pas le coeur puisque ça me semble claire.” Il posa sa tête sur ses mains en l’observant, faire sa drama avachie sur la table. “Des affaires intéressantes madame l’avocate ? Fais moi rêver un peu, dit moi que tu as envoyé des méchants en prison.” Il se redressa pour ouvrir son frigo et sortir les restes d’un cheesecake que sa maman lui avait fait avec un coulis de fraise. “Tiens pour te remonter le moral. Ma mère m’a apporté ça hier. Tu en veux ? A moins que Curella ait peur de ne plus entrer dans son blouson de chiot… C’est quand même une étrange comme histoire pour faire un dessin animé pour gamin non ?” Il déposa le gâteau sur la table et sortit deux cuillères du tiroir. “Tu as de la chance je ne partage pas les gâteaux de ma mère avec n’importe qui.”

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