La journée avait été longue. Trop longue. Dans moins d’une semaine, un procès très médiatisé devait avoir lieu. Une histoire de corruption et de drogues. Procès difficile. Les preuves étaient accablantes, mais sans les témoins, elles ne valaient rien. Et c’était ça le grand problème. Tout le monde avait peur. Le gang avait le bras long et personne n’osait s’interposer. Un coup un témoin acceptait de témoigner, et le lendemain, c’était fini. La jolie brune avait arrêté de compter ses heures. Il faut dire qu’elle avait attendu toutes ses études pour plaider une affaire comme celle-ci. Bon, elle n’était pas l’avocate principale, mais c’était déjà un bon début. À seulement 30 ans, avoir une affaire de gang, c’était un vrai miracle. Elle comptait briller. Elle comptait faire sa place. Mais pour cela, il fallait qu’elle travaille. Encore et encore. Elle n’avait jamais eu la vie simple. Elle savait que pour réussir, elle devait travailler. Sa mère s’était battue après la mort de son père pour lui offrir une vie. Elle lui avait tout donné, et elle devait tout faire pour honorer son cadeau. Même si pour cela, elle devait finir tard et emmener son ordinateur avec tout le dossier chez elle. Bon, d’abord, elle s’octroierait un bon bain. Elle voulait sentir l’eau chaude caresser son corps. Sentir ses muscles de détendre. Ne plus penser à rien d’autre. Le paradis sur terre. Enfin cela aurait été beaucoup mieux, si elle avait pu partager son bain avec un charmant jeune homme. Il lui aurait fait un massage. Aurait caressé son corps, faisant naître des frissons sur tout son corps. Il valait mieux qu’elle oublie ça tout de suite. Elle prenait ses rêves pour de la réalité. Le mieux qu’elle pourrait avoir ce soir, c’était le voisin. Et alors là, même pas avec un bâton. Plutôt mourir que d’envisager quoique ce soit. Elle avait déjà tenté sa chance plus jeune… Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’était génial. Non mais bordel. Elle avait vraiment dit ça. Elle devait vraiment être exténuée. Elle monta les quelques marches qui menaient à son appartement, lorsqu’elle entendit des voix sur le palier. Quand, on parle du loup. Chandler. Il était là. Une jolie demoiselle dans ses bras. Au moins l’un des deux allait passer une bonne soirée. Ou pas. La guerre était déclarée depuis qu’elle avait emménagé dans l’appartement d’en face. Et ce soir, c’était à son tour d’avoir le dessus. Alors que les deux amants se plotaient, elle se mit à hurler. « Bordel, mais t’es vraiment un connard… Je bosse comme une malade pendant que toi t’es au chômage et en plus, tu me trompes avec cette traînée ? » Des fausses larmes avaient même commencé à couler. Un art qu’elle avait acquis de sa colocataire à la fac. Bien utile pour manipuler le monde autour d’elle. « C’est fini, j’en ai marre… Je demande le divorce. » Faisant mine de partir dans l’escalier, elle fut rattrapée par la jolie demoiselle qui s’enfuit en courant s’excusant mille fois. C’était trop facile. Ça en devait même moins amusant d’un seul coup. Essuyant ses larmes, elle se tourna vers lui avec un large sourire. « Comme c’est dommage, tu vas devoir passer ta soirée en solitaire. Ta main m’en remerciera. » Avec un clin d’œil, elle se tourna vers son appartement.
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Sujet: Re: Face je gagne, Pile tu perds ft Chandler Mar 13 Juil - 15:01
Oh merde il est déjà si tard! s'était exclamé Chandler en regardant l'heure sur son ordinateur. Il n'était pas loin de dix-neuf heures et bientôt, il serait en retard pour son rencart. Il avait tardé un peu trop sur la maquette d'une attraction qu'il voulait absolument finir avant la fin de la semaine. Nous étions jeudi soir et il venait de mettre un point final à ce projet dont il n'était pas peu fier.
Il s'étira un peu avant de fermer son outils de travail, de se lever et d'aller se préparer. Il avait prévu un dîner dans un des meilleurs restaurant Italien de la ville avec Andrea. C'était une fille qu'il avait rencontrer lors d'une soirée chez un ami. Elle était jolie, c'était tout ce qu'il savait car ils n'avaient pas prit le temps de parler ensembles. La danse et le flirt n'avaient été que leurs premières occupations. Un jean noir avec une chemise bleu et le voilà partit pour aller chercher la demoiselle en question.
La soirée s'était plutôt bien passée, si on enlevait le rire bruyant d'Andrea et son problème de ne pas avoir de conversation. Qu'importe, pour Chandler, cela serait une fille en plus dans son lit, histoire de s'amuser un peu et de décompresser de son projet terminé. Après le dessert, ils prirent le chemin de son appartement. Ni une ni deux, l'atmosphère s'était réchauffé entre eux, le jeune homme devant même calmer sa partenaire pour ne pas qu'il finisse nu dans le hall d'entrée. En cherchant ses clés dans sa veste qui était déjà à moitié enlever de ses épaules, il entendit une voix plus que familière et il leva les yeux au ciel.
Dayanara était une jeune femme sublime, mais elle l'énervé en tout point. Depuis qu'elle avait emménagé dans son immeuble, il ne pouvait plus rien envisager avec qui que ce soit. Elle était machiavélique et doué pour trouver des idées pour faire partir ses coups d'un soir. Andrea, bien qu'avec rien dans le ciboulot, partit les jambes à son cou en pensant qu'il était marié.
-Je croyais que tu étais ma femme. Tu vas pouvoir remplacer ma main alors. avait-il dit avec un sourire au coin.
-Je savais que tu en crevait d'envie. T'as pas oublié les étincelles qu'on faisait au lit malgré les années. avait-il dit en mettant un bras autour des épaules de sa voisine et ex petite-amie.
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La journée avait été longue. Trop longue. Dans moins d’une semaine, un procès très médiatisé devait avoir lieu. Une histoire de corruption et de drogues. Procès difficile. Les preuves étaient accablantes, mais sans les témoins, elles ne valaient rien. Et c’était ça le grand problème. Tout le monde avait peur. Le gang avait le bras long et personne n’osait s’interposer. Un coup un témoin acceptait de témoigner, et le lendemain, c’était fini. La jolie brune avait arrêté de compter ses heures. Il faut dire qu’elle avait attendu toutes ses études pour plaider une affaire comme celle-ci. Bon, elle n’était pas l’avocate principale, mais c’était déjà un bon début. À seulement 30 ans, avoir une affaire de gang, c’était un vrai miracle. Elle comptait briller. Elle comptait faire sa place. Mais pour cela, il fallait qu’elle travaille. Encore et encore. Elle n’avait jamais eu la vie simple. Elle savait que pour réussir, elle devait travailler. Sa mère s’était battue après la mort de son père pour lui offrir une vie. Elle lui avait tout donné, et elle devait tout faire pour honorer son cadeau. Même si pour cela, elle devait finir tard et emmener son ordinateur avec tout le dossier chez elle. Bon, d’abord, elle s’octroierait un bon bain. Elle voulait sentir l’eau chaude caresser son corps. Sentir ses muscles de détendre. Ne plus penser à rien d’autre. Le paradis sur terre. Enfin cela aurait été beaucoup mieux, si elle avait pu partager son bain avec un charmant jeune homme. Il lui aurait fait un massage. Aurait caressé son corps, faisant naître des frissons sur tout son corps. Il valait mieux qu’elle oublie ça tout de suite. Elle prenait ses rêves pour de la réalité. Le mieux qu’elle pourrait avoir ce soir, c’était le voisin. Et alors là, même pas avec un bâton. Plutôt mourir que d’envisager quoique ce soit. Elle avait déjà tenté sa chance plus jeune… Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’était génial. Non mais bordel. Elle avait vraiment dit ça. Elle devait vraiment être exténuée. Elle monta les quelques marches qui menaient à son appartement, lorsqu’elle entendit des voix sur le palier. Quand, on parle du loup. Chandler. Il était là. Une jolie demoiselle dans ses bras. Au moins l’un des deux allait passer une bonne soirée. Ou pas. La guerre était déclarée depuis qu’elle avait emménagé dans l’appartement d’en face. Et ce soir, c’était à son tour d’avoir le dessus. Alors que les deux amants se plotaient, elle se mit à hurler. « Bordel, mais t’es vraiment un connard… Je bosse comme une malade pendant que toi t’es au chômage et en plus, tu me trompes avec cette traînée ? » Des fausses larmes avaient même commencé à couler. Un art qu’elle avait acquis de sa colocataire à la fac. Bien utile pour manipuler le monde autour d’elle. « C’est fini, j’en ai marre… Je demande le divorce. » Faisant mine de partir dans l’escalier, elle fut rattrapée par la jolie demoiselle qui s’enfuit en courant s’excusant mille fois. C’était trop facile. Ça en devait même moins amusant d’un seul coup. Essuyant ses larmes, elle se tourna vers lui avec un large sourire. « Comme c’est dommage, tu vas devoir passer ta soirée en solitaire. Ta main m’en remerciera. » Avec un clin d’œil, elle se tourna vers son appartement.
Oh merde il est déjà si tard! s'était exclamé Chandler en regardant l'heure sur son ordinateur. Il n'était pas loin de dix-neuf heures et bientôt, il serait en retard pour son rencart. Il avait tardé un peu trop sur la maquette d'une attraction qu'il voulait absolument finir avant la fin de la semaine. Nous étions jeudi soir et il venait de mettre un point final à ce projet dont il n'était pas peu fier.